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    Short Golf            
 
Les bons plans du swing
1 Patience
2 J’ai menti, j’ai vécu dans le mensonge 
3 Plane Truth
4 Le monde change
5 Partir pour mieux revenir
6 Qui se souvient de Trevor Immelman ?
7 Majesté, permettez-moi de vous dire la vérité. 
8 Le dernier match
9 Des poules et des tigres
10 Attitudes et comportement
11 Jouer régulièrement son handicap
12 Si j'étais Président
13 L'esprit du jeu
14 Vive L'Empereur
15 Réhabilitation
16 Potentiel et Limite... suite
17 Limite et Potentiel
18 L'intégrité du jeu
19 Interclubs, règles  et esprit sportif.
20 Qui est responsable ?
21 Que peut-on ou doit-on enseigner  ?
22 Sous le signe de l'amitié
23 Changer de grip
24 Si ce n’est pas du golf, ce n’est pas du golf
25 Le temps d’apprendre
26 Larmes et sanglots
27 Etre Pro, Coach, Psy et Papa: un privilège
28 Un esprit sain dans un corps sain
29 Qui est le Saint de Golfeurs
30 Dynamique avant mécanique
31 L’amour des règles
32 Devenir champion
33 Un maître à penser: Harvey Penick
 

Potentiel et limites…suite

Jusqu’à présent, en athlétisme, une seule course me faisait vibrer : la finale du 100 mètres, synonyme d’explosion d’énergie et de souffrance brève.
Le 12 juillet dernier, parmi toutes les nouvelles télévisées,  j’ai cru entendre une information peu banale qui faisait écho à mon précédent éditorial « Potentiel et Limites ». Un athlète handicapé des deux jambes allait concourir au Golden Gala d’athlétisme de Rome et se mesurer, avec ses deux prothèses, aux meilleurs « normaux » du 400 mètres. Mon intérêt pour ce sport prenait cette fois une autre dimension.
Le temps de lever les yeux, le speaker était passé à une autre nouvelle.

La suite fut plus surprenante encore. Le lendemain, le quotidien Corriere delle Sera m’informait des résultats du meeting et publiait à la Une de son édition la prodigieuse photo d’Oscar Pistorius*, un athlète sud-africain de 21 ans privé de ses jambes, et franchissant la ligne d’arrivée en 2ème position!
En terminant à 18/100 de seconde du vainqueur, ce phénomène chaussé de deux prothèses déchaînait espoirs et passions. Sa participation à une course d’athlètes valides soulevait déjà des questions, sa brillante performance ouvrit définitivement un débat particulièrement sensible. Les réactions les plus diverses, voire incongrues ou déplacées ne se firent pas attendre.

La Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) ouvrait immédiatement une enquête et faisait savoir qu’elle allait vérifier, images à l’appui, si les prothèses utilisées ne représentaient pas un quelconque avantage pour l’athlète handicapé.
Par ailleurs, un éminent professeur d’Université apparaissait à la télévision nationale pour expliquer que le cas Pistorius était susceptible d’inciter certains jeunes à se couper les jambes pour être plus performants...
Enfin, un ténor de la politique, habile dans la tactique de la récupération,  s’accaparait la demi-page d’un quotidien  pour mobiliser la péninsule à défendre les droits des handicapés.

Désespérément humain.

Seule la presse était unanime pour faire l’éloge de l’exploit du jeune Sud-Africain, message d’espoir emblématique pour des millions d’exclus et de personnes diminuées. Elle rapportait le commentaire d’Alex Zanardi**, mieux placé que quiconque pour apporter un avis éclairé et définir le problème.
Celui-ci expliquait  :
 « La dénomination officielle des ces prothèses est la suivante : prothèses élastiques à haute restitution d’énergie. Si elles la restituent, avant, il faut l’y mettre. Elles n’en font pas cadeau, il n’y a pas d’avantages. S’il devait y en avoir eu un dans la vie d’Oscar Pistorius, il se résumerait à ceci: être né en Afrique du Sud dans une famille de sportifs qui, après la tragédie, l’a aidé à trouver sa voie, l’élevant parmi un frère et une sœur sans faire de distinction ».

L’environnement… élément essentiel au développement de tout enfant.

«  Ma mère m’a enseigné très tôt à croire que je pouvais  réaliser n’importe quel projet que je désirais. Mon premier à été de marcher sans aide orthopédique » disait la championne Olympique Wilma Rudolph.

Earl, le père de Tiger Woods, avait vu en son fils quelque chose que personne n’aurait pu voir chez son enfant. Et il commença dès son plus jeune âge à lui souffler à l’oreille qu’il serait la plus grande chose dont le golf serait témoin. « Ambassadeur du monde », il aurait une mission universelle.
A l’ouverture de sa première conférence de presse en tant que professionnel, Tiger Woods eut ces mots devenus célèbres : « Hello, world ! »
Le fait est que Tiger croyait ce que son père disait de lui. Il n’avait aucune raison d’en douter. Et cette croyance a donné naissance à une soumission quotidienne à une discipline soigneusement planifiée. Le résultat représentera peut-être un jour le plus grand exploit sportif de tous les temps, toutes disciplines sportives confondues.

Dans mon étude sur l’enseignement du golf aux jeunes « Ce qu’il faut avoir à l’esprit***»,  j’explique que pour préserver et étendre le potentiel du jeune, il faut créer un environnement protégé et propice à son développement. Une sorte de matrice constituée d’officiels, d’éducateurs et de parents. Cet utérus doit offrir à toute « vie » en construction trois éléments fondamentaux et indissociables : une source de possibilités, une source d’énergie pour explorer ces possibilités et une place sûre où cette exploration peut avoir lieu.

En fin de compte, tout revient aux parents.
Ce sont eux qui peuvent aider leur enfant à trouver sa voie, agir sur les gouvernants, choisir où planter leur graine et le jardinier qui en prendra soin pour la faire grandir. A une époque où leur « démission » fait souvent débat, il est utile de le rappeler.

Giulio.

 

 
 
 
 
 
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