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Si j’étais Président… Ces vingt dernières ont vu partout en Europe le nombre de golfeurs augmenter de manière significative. Notre petit pays ne s’est pas réellement inscrit dans ce mouvement, accusant même une temporaire régression. Pourquoi vouloir augmenter le nombre de golfeurs chez nous? Inutile de chercher parmi les pratiquants actuels d’efficaces défenseurs d’un élargissement du nombre de membres. La raison en est simple : ils contribueraient à leur propre inconfort, tant l’accès aux parcours existants approche de la saturation dans la majorité des clubs. L’alternative imaginée par les joueurs passe davantage par la création préalable de nouveaux terrains, susceptibles d’accueillir par la suite de nouveaux membres. De vives réticences, bien différentes par leur motivation et ancrées dans une logique plus économique, viennent se rajouter à celles des joueurs. La plupart des propriétaires de club voient d’un mauvais œil la création de nouveaux parcours, concurrents potentiels qui pourraient les contraindre à réduire leurs cotisations, mettant ainsi en péril l’équilibre financier de leur gestion. Ces mêmes clubs forment les Associations Régionales et la Fédération. Il paraît légitime qu’ils s’attendent à ce que les cotisations versées soient utilisées, directement ou indirectement, dans des projets qui rejoignent leur propre intérêt et celui de leurs membres. Dès lors, on peut également imaginer que le souhait des propriétaires de clubs est qu’une proportion majoritaire du budget de ces organisations ait pour objet un investissement concret dans les programmes sportifs destinés aux joueurs de tous âges et handicaps. Il devrait en être autrement pour l’association des professionnels de golf, la PGA. Le développement et les perspectives d’avenir de la corporation des pros dépendent effectivement du développement de la discipline qui passe par la création des nouveaux parcours qui pourraient y contribuer. Dans l’attente de ceux-ci, on s’attendrait donc à voir la PGA consacrer un budget important aux activités de promotion, et particulièrement celles visant les jeunes. La lecture objective de son bilan nous apprend toutefois que les termes « promotion » et « jeunes », bien que présents, ne semblent actuellement pas associés dans une priorité. Dans ce domaine, des objectifs sont exprimés… malheureusement aussi lointains qu’une balle propulsée à l’horizon par un drive gigantesque… C’est dans ce paysage imprégné d’intérêts limités et parfois opposés qu’est née le 30 septembre 2005 l’ASBL Junior Golf Foundation Belgium. L’objectif poursuivi par cette association totalement dévouée aux jeunes de tous horizons est de leur permettre de découvrir le jeu de golf et les valeurs humaines qui l’accompagnent. Les résultats concrets obtenus en deux ans d’activités par un petit groupe d’hommes solidaires et réunis par leur passion, fonctionnant au carburant « bio » fait d’enthousiasme, compétences et détermination, sont un exemple d’efficacité. C’est en observant attentivement la richesse et la diversité des apports de l’apprentissage du golf pour les enfants qu’on prend la mesure de l’importance du défi qui est posé. A une époque qui, faut-il le rappeler, place bien souvent nos jeunes devant l’écran plutôt qu’au grand air. C’est en remplissant un rôle social qu’un sport devient populaire, au sens noble du terme. Comment se faire entendre et se faire accepter dans notre paysage souvent bien hostile? En 1980, Gérard Lenorman chantait: Il y a bien longtemps que j’ai perdu mes cheveux blonds mais mon regard est toujours un peu triste quand il se pose sur notre horizon. Et les enfants chantaient… Si j’étais Président… … Si j’étais Président de la FRBG, la sagesse me ferait dans un premier temps suivre l’exemple de ce qui a déjà fonctionné et fait ses preuves. Les autorités des plus grands pays du golf ne s’en sont pas privé ; elles se sont investies concrètement et sans états d’âme inutiles dans le soutien solidaire à de nouvelles organisations pour promouvoir le golf à la base. Cela porte un nom : le partenariat actif. « Si j’étais Président, jamais plus un enfant n’aurait de pensée triste » … Si j’étais Président de la V.V.G., j’opterais pour principe que si « nous recherchons tous le développement du golf en Belgique, la collaboration des écoles est certainement indispensable ». Il ne paraît pas anormal que des approches différentes produisent des résultats différents. Je demanderais néanmoins qu’on m’explique pourquoi il faut franchir la frontière linguistique pour voir les professeurs en éducation physique s’enthousiasmer pour le golf, convaincus de ses bienfaits pour la santé et le développement psychomoteur des enfants. Je souhaiterais également qu’on m’explique comment, en moins d’un an, 60 coaching kits SNAG ont trouvé le chemin des écoles en y amenant le golf de manière durable. « Si j’étais Président, j’écrirasi mes discours en vers et en musique » « Bécassine au commerce, Maya à l’industrie …Si j’étais Président de la PGA … … « Je n’serai jamais Président de la République Pas besoin d’être Président, pour aimer les enfants. Giulio Tadiotto
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