HOME

PLANE TRUTH

ENSEIGNEMENT MATERIEL
CORPORATE LIBRAIRIE HOME BASE CONTACT

TEMOIGNAGES

Accueil Plane Truth Enseignement Fitting Corporate Day Photos Rigenée Infos Témoignages
News Certification Les Pros     Editions      
    Les Juniors     Vidéos      
    Les adultes            
    Short Golf            
 
Les bons plans du swing
1 Patience
2 J’ai menti, j’ai vécu dans le mensonge 
3 Plane Truth
4 Le monde change
5 Partir pour mieux revenir
6 Qui se souvient de Trevor Immelman ?
7 Majesté, permettez-moi de vous dire la vérité. 
8 Le dernier match
9 Des poules et des tigres
10 Attitudes et comportement
11 Jouer régulièrement son handicap
12 Si j'étais Président
13 L'esprit du jeu
14 Vive L'Empereur
15 Réhabilitation
16 Potentiel et Limite... suite
17 Limite et Potentiel
18 L'intégrité du jeu
19 Interclubs, règles  et esprit sportif.
20 Qui est responsable ?
21 Que peut-on ou doit-on enseigner  ?
22 Sous le signe de l'amitié
23 Changer de grip
24 Si ce n’est pas du golf, ce n’est pas du golf
25 Le temps d’apprendre
26 Larmes et sanglots
27 Etre Pro, Coach, Psy et Papa: un privilège
28 Un esprit sain dans un corps sain
29 Qui est le Saint de Golfeurs
30 Dynamique avant mécanique
31 L’amour des règles
32 Devenir champion
33 Un maître à penser: Harvey Penick
 
Qui se souvient de Trevor Immelman ?

Au cas où vous l’auriez oublié, Trevor a gagné le Masters en 2008. A l’époque, la plupart des chroniqueurs choisirent d’attribuer cette performance davantage à la défaite de ses adversaires qu’à ses propres mérites.

L’histoire de ce Masters se répétera-t-elle cette année ? Qui l’aura gagné ou perdu ? Aurons-nous droit à un véritable éloge du vainqueur ?

Le Masters, le seul tournoi du Grand chelem à se jouer chaque année sur le même terrain d’Augusta, n’est semblable à aucun autre. Au mois d’avril, il nous invite à une célébration du golf avec les meilleurs joueurs de la planète et nous permet de tirer de riches enseignements d’un sport unique.

Dimanche, toutes les caméras suivaient une paire de rêve, Tiger Woods et Michelson donnant la charge au leader board.  A chaque chiffre rouge  s’ajoutant au tableau sous les ovations du public, les drapeaux tremblaient dans leurs trous.  A suivre ce duel prestigieux, on en oubliait presque les autres. Les pars qu’enfilait sans faiblir Kenny Perry étaient monotones, les  égarements de Cabrera semblaient être les signes précurseurs d’une inévitable déconfiture. Quant à Chad Campbell, C’est à peine si on réalisait qu’il participait au même tournoi.

Quand nos favoris, pliés par les bogeys, ont mis le genou à terre, j’ai éteint comme tant d’autres le téléviseur, sans imaginer un instant que j’allais manquer une bonne partie de l’histoire. La meilleure peut-être. Trou de mémoire, j’avais oublié l’espace d’un instant qu’un Masters ne se gagne qu’une fois le dernier putt rentré. Pas avant.

Ce n’est que le lendemain, qu’informé par mes mails, j’ai pu tirer les vraies leçons du dernier Masters.
Tout d’abord qu’il reste la plus belle vitrine du golf et de ses valeurs. Pour y être invité, il ne faut pas seulement savoir faire, il faut aussi savoir être. Il nous a rappelé qu’une règle absolue d’étiquette régit notre sport : on applaudit « pour » et non « contre ».  Tout au long de la semaine, les plus de 100.000 spectateurs ont respecté chaque joueur affrontant ce redoutable et prestigieux parcours.  Toutes les parties arrivant au 18 ont été ovationnées.

Ensuite que chaque swing, comme chaque homme, est unique et que nous ne pouvons que respecter cette unicité et en tirer les enseignements.

Enfin, l’écho des paroles de Kenny Perry qui resteront gravées dans bien des mémoires. Confronté par la presse à sa propre déception, il répond : « Si ceci est la pire des choses qui arrive dans ma vie, alors ce n’est pas si mauvais » et se tournant vers sa famille en pleurs, il leur dit : « Hé vous tous, souriez, ce n’est qu’un tournoi de golf ! »

Alors  je me demande, qui a gagné le Masters 2009 ?
Incontestablement le vainqueur officiel, dont le mérite ne peut en aucun cas se voir amoindri par qui que ce soit. On ne triomphe pas d’Augusta et de ses adversaires par hasard. Et résister à la terrible pression exercée par deux icônes du golf partis en chasse à sa poursuite justifie certainement le plus vibrant des hommages à Angel Cabrera.

Par ailleurs, la lecture des événements d’après partie fait surgir une question : et si la capacité d’être grand dans la défaite prenait elle aussi le visage de la victoire ? Ce que Kenny Perry a su exprimer malgré sa déception, la façon dont il l’a fait, c’est non seulement une reconnaissance du talent de celui qui l’a finalement battu mais aussi un magnifique hommage à notre sport tout entier.

L’histoire nous apprend que souvent, seul le nom du vainqueur s’inscrit dans les mémoires. Celle de ce Masters 2009 se révèle bien plus riche encore. Elle peut servir d’exemple à tout joueur de golf, par les puissants enseignements qu’elle nous permet d’en retirer, grâce au comportement irréprochable de ses principaux protagonistes.

Giulio Tadiotto

 

 
 
 
 
 
© Copyright 2019 Charte Vie Privée Webmaster & Design : Ulli Bromberg