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    Short Golf            
 
Les bons plans du swing
1 Patience
2 J’ai menti, j’ai vécu dans le mensonge 
3 Plane Truth
4 Le monde change
5 Partir pour mieux revenir
6 Qui se souvient de Trevor Immelman ?
7 Majesté, permettez-moi de vous dire la vérité. 
8 Le dernier match
9 Des poules et des tigres
10 Attitudes et comportement
11 Jouer régulièrement son handicap
12 Si j'étais Président
13 L'esprit du jeu
14 Vive L'Empereur
15 Réhabilitation
16 Potentiel et Limite... suite
17 Limite et Potentiel
18 L'intégrité du jeu
19 Interclubs, règles  et esprit sportif.
20 Qui est responsable ?
21 Que peut-on ou doit-on enseigner  ?
22 Sous le signe de l'amitié
23 Changer de grip
24 Si ce n’est pas du golf, ce n’est pas du golf
25 Le temps d’apprendre
26 Larmes et sanglots
27 Etre Pro, Coach, Psy et Papa: un privilège
28 Un esprit sain dans un corps sain
29 Qui est le Saint de Golfeurs
30 Dynamique avant mécanique
31 L’amour des règles
32 Devenir champion
33 Un maître à penser: Harvey Penick
 

Plaine truth

Avant d'ouvrir la porte de mes récents souvenirs et découvrir un homme d'exception, je vous invite à prendre une tasse de bonheur en lisant les aventures de voyage de Patrick Van Campenhout…
 
Il est des messages qui ne peuvent rester cloisonnés. Parce qu’ils répondent à nos interrogations, éclairent nos doutes, renforcent ou réorientent nos choix. Quand on les rencontre, ces messages-là marquent nos parcours de leur empreinte. La densité de leur contenu appelle au partage, à la diffusion.
Lorsque les connaissances livresques, bien que précieuses, marquent leurs limites, une des pistes qui s’offre à nous est la rencontre avec des hommes d’exception. Elles s’effacent alors avec humilité, face à l’invraisemblable richesse des rencontres humaines. Il s’agit d’une quête, parfois lointaine, comme celle que Patrick et moi avons entreprise à Houston aux Etats-Unis, en ce début d’automne.

En fait d’homme d’exception, nous n’allions pas être déçus.
Sommets et Vallées. On devait trouver nos lits après 16h de vol. Il nous en a fallu 24. On nous avait promis du soleil, la pluie nous attendait au réveil. Juste assez pour ne pas nous donner le mal du pays. Et c’est dans la grisaille que j’ai accompagné mon petit Giovanni à son cours de l’après-midi chez Jim Hardy en me demandant  «what next ? ».

Jim nous attendait au practice du « Teaching Center » qui, à 350m à l’opposé du practice du club, s’étend sur une largeur d’une centaine de mètres relevés de greens d’approches et de putting. Le décor était planté, la planète golf prenait déjà un tout autre visage que celui qui nous est familier.

Au cours de l’après-midi, une analyse fine et détaillée de tous les aspects du jeu de mon petit homme fut réalisée par Jim. In fine, elle se traduisit par trois conseils : le premier, ne pas lui changer son grip jusqu’à ses 16 ans, le second pour l’aider à mouvoir correctement les mains et les bras dans la zone d’impact et le dernier pour « arrondir » son stroke au putting. Le ton était donné, porteur de promesses pour la suite de nos découvertes et apprentissages.

Plane Truth est une Université du Golf. Jim Hardy l’a créée il y a quelques années pour enseigner ses théories et partager ses connaissances. Le journaliste John Davies en fait une bonne synthèse : « Habituellement, les golfeurs se tournent vers le pro du club quand leur swing a besoin d’aide, mais vers qui se tournent les pros quand ils ont à leur tour besoin d’aide dans leur enseignement ? En nombre croissant, ils s’assoient aux pieds de Jim Hardy, un ancien pro du PGA Tour dont la simplicité de la théorie des bons plans de swing pourrait fournir la réponse au pourquoi tant de joueurs ont du mal à progresser. »
 
Pendant une semaine, Patrick et moi nous sommes retrouvés sur les bancs de cours, souvenir encore assez récent pour lui, un peu moins pour moi… C’est conscients de notre vraie place et donc avec humilité que nous avons côtoyé l’élite du golf : anciens joueurs (ses) des Tours US, vainqueurs de tournois (pour certains de majeurs !), coaches et enseignants blasonnés duTop 100 Américain, tous venus écouter les concepts du « maître » et le voir opérer à tous les niveaux.

Le golf n’est pas une science exacte, du moins en ce qui concerne le mouvement de l’homme. Il suffit de comparer l’efficacité de swings du Tour aussi différents que ceux de Tiger Woods et de Jim Furyk par exemple. C’est pourquoi le golf compte son nombre de messies et est fait d’autant de croyances qu’il y a de pros.Dès lors, où se situe le chemin de vérité à suivre ?

« L’unique objectif du swing de golf est de produire un impact correct et répété. La méthode utilisée n’est d’aucune importance tant que le swing est reproductible. La seule manière de réaliser ces objectifs est de rester dans une bonne position ce qui, en terme de golf, signifie être dans « le plan ».
Ces paroles de John Jacobs, considéré par Jim comme le père de l’enseignement moderne dans le monde, il nous les a répétées tous les jours et de différentes manières. Duncan Woolger, un élève venu du Royaume-Uni, les a faites imprimer sur un tee-shirt. De peur de les oublier.
Le discours de Jim Hardy est simple, logique et bien articulé. Quand il parle, son charisme allié à sa compétence hors normes captivent son auditoire. S’appuyant sur des images vidéo qu’il analyse avec rigueur et méthode, il développe sa théorie : il n’y a pas « un » ensemble de principes et de techniques essentiels pour le swing, mais « deux ».

Pour nous en convaincre, il n’hésite pas à faire appel à quatre « miraculés » du Tour qui répondent à nos interrogations et témoignent de leurs expériences. Scott McCarron nous raconte : « J’étais dans la liste des 30 meilleurs joueurs du Tour et comme tout golfeur, j’ai voulu m’améliorer. Cet effort a tourné au cauchemar. En moins de deux ans, j’avais perdu ma carte. Mais alors que je touchais le fond, on m’a recommandé à Jim Hardy. Il m’a convaincu que l’enseignement que je recevais ne correspondait pas à mon type de swing. J’ai abandonné cette technique inadaptée pour apprendre ce qui « fonctionnait » pour moi. Grâce à Jim, depuis ce tournant, je suis devenu un multiple vainqueur sur le Tour ».

La formation « Plane Truth » ne laisse rien au hasard. « Matrix 2.0 » n’est pas le titre du dernier film de science-fiction mais un protocole d’analyse des swings extrêmement pointu mis au point par Jim et son équipe. Ce programme qui répertorie tous les maux susceptibles d’affliger un swing, le moyen de les détecter, les remèdes et exercices de réhabilitation à prescrire, est le plus complet jamais conçu. Il permet aux coaches licenciés de Plane Truth de communiquer entre eux sans frontières par Internet, d’échanger leurs expériences d’enseignement. Il les documente et se veut être un outil professionnel mettant en relief des solutions qu’il appartient ensuite à chaque pro de s’approprier pour l’adapter au contexte local de son école de golf. Un outil « majeur ».
 
Parallèlement à l’aspect technique, elle prévoit un volet « coaching mental» conséquent. Jim n’a pas hésité à faire appel à Jim Fannin, un des meilleurs en la matière pour nous enseigner son « S.C.O.R.E. » System et nous expliquer le poids du passé dans les performances, aussi bien dans la vie que dans le sport. Pour être un « champion », il faut rester dans le présent ce qui permet d’avancer vers le futur. Si le slogan « L’unique objectif du swing de golf est de produire un impact … » était devenu notre catch technique, celui de Jim Fannin « Le passé est le passé, brûlez les vaisseaux » allait devenir notre sujet mental favori. L’histoire regorge d’hommes ayant utilisé la technique des bateaux brûlés. Des Phéniciens et anciens Grecs au petit caporal français devenu « Empereur », en passant par le téméraire Fernando Cortez, nombreux sont ceux qui en ont testé l’efficacité. Ils ont toutefois oublié de nous dire comment la connecter à notre passé.
 
J’ai suivi plus de 60 heures de formation en coaching mental, ai lu des centaines d’articles et des dizaines de livres sur le sujet de la « Zone ». J’ai même pris des cours d’hypnose pour tenter d’apprendre à y pénétrer. Sans jamais bien comprendre comment on entre dans cet état second qui fait disparaître tout ce qui nous entoure pour nous laisser seul face l’objectif. Je n’étais pas seul à avoir tenté d’approcher ce concept majeur. A côté de moi, plusieurs joueurs et champions du Tour prenaient des notes. En 20 minutes et une histoire de fauve, Jim Fannin nous a fait comprendre de manière permanente ce qu’est cette « Zone mystérieuse » et comment y entrer.
 
Tout jeune, j’ai été marqué par l’histoire de Cornelia, mère des deux frères Gracques. Recevant une mère de famille qui lui exhibait fièrement ses bijoux, cette maman exemplaire dans l’éducation de ses enfants fit durer la conversation jusqu’au retour de ses fils et déclara en les désignant : « Haec ornementa mia » (voici mes bijoux). Aujourd’hui, j’avoue avec un sourire avoir souvent espéré dans mes rêves d’enfant qu’en rentrant de l’école, ma mère me présenterait ainsi à ses amies…
A l’époque, j’étais loin d’imaginer que bien plus tard, je vivrais cette situation dans le rôle du parent.

En amenant « deux » de mes enfants à Jim Hardy, je lui demandais tacitement d’évaluer mes compétences professionnelles. Jim l’a bien compris. Dans la dédicace de son livre et le mail qu’il m’a ensuite renvoyé, il m’a définitivement conforté dans les choix qui guident l’esprit et les principes de mon enseignement du golf.
En allant à Houston, je cherchais des réponses à une multitude de questions techniques. J’ai trouvé un livre ouvert, écrit par un maître qui me l’a expliqué. De ce pro d’exception, je ne peux espérer que devenir un vieux disciple. Et témoigner.

Encore une fois, je ne suis pas seul. Carol Mann est une grande dame du golf. Elle a tout gagné sur le Tour féminin et à 71 ans, il y a longtemps qu’elle est entrée dans le Hall of Fame. Pourtant elle était là, à mes côtés, pour écouter Jim et continuer à apprendre. Son témoignage est un trésor d’expériences uniques et de sagesse. Elle a eu droit au mot de la fin. Ses paroles ont atteint nos cœurs et provoqué un grand moment d’émotion.

Elle a souligné la générosité de Jim à donner de sa personne et à partager sans retenue ses immenses connaissances. Je dois à la vérité de dire qu’il ne m’a demandé aucun gage pour tout son travail avec Giovanni. Sur le chemin du retour j’ai remarqué « par hasard » dans une librairie de l’aéroport le dernier livre d’un de mes auteurs préférés. Le titre était prometteur : « Sommets et Vallées ». En l’ouvrant dans l’avion, je suis tombé sur cette double préface, faite de citations :

« Le véritable voyage de la découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. (M. Proust) et « L’essence du savoir est de le posséder pour l’utiliser » (Confucius)
 
A l’intérieur de cet ouvrage, j’ai trouvé un message qui m’était personnellement destiné ; en atterrissant à Bruxelles, je réalisais que venant du Sommet de Houston, nous n’étions pas revenus indemnes dans notre vallée, mais porteurs d’un nouveau savoir, source de promesses et projets concrets. Un savoir qui lui aussi appelle au partage, avec tous ceux qui souhaitent s’en approprier la richesse.
Ce que nous en ferons ensemble tracera les lignes de nos prochains sommets.
 
Giulio

 
 
 
 
 
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