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Les bons plans du swing
1 Patience
2 J’ai menti, j’ai vécu dans le mensonge 
3 Plane Truth
4 Le monde change
5 Partir pour mieux revenir
6 Qui se souvient de Trevor Immelman ?
7 Majesté, permettez-moi de vous dire la vérité. 
8 Le dernier match
9 Des poules et des tigres
10 Attitudes et comportement
11 Jouer régulièrement son handicap
12 Si j'étais Président
13 L'esprit du jeu
14 Vive L'Empereur
15 Réhabilitation
16 Potentiel et Limite... suite
17 Limite et Potentiel
18 L'intégrité du jeu
19 Interclubs, règles  et esprit sportif.
20 Qui est responsable ?
21 Que peut-on ou doit-on enseigner  ?
22 Sous le signe de l'amitié
23 Changer de grip
24 Si ce n’est pas du golf, ce n’est pas du golf
25 Le temps d’apprendre
26 Larmes et sanglots
27 Etre Pro, Coach, Psy et Papa: un privilège
28 Un esprit sain dans un corps sain
29 Qui est le Saint de Golfeurs
30 Dynamique avant mécanique
31 L’amour des règles
32 Devenir champion
33 Un maître à penser: Harvey Penick
 

Un maître à penser:
Harvey Penick et le Petit Livre Rouge.

Les jeunes recherchent des modèles, des personnages extraordinaires à qui s’identifier. Aujourd’hui en s’endormant ils sont des Tiger Woods, Zidane ou Justine. Ma fille a commencé, déjà, à contrôler sa ligne en suivant Wie à la télévision. Quand j’étais jeune, espoir en herbe du football transalpin, mon modèle, mon idole, s’appelait Di Stefano. En devenant pro de golf, j’ai bien observé et recherché un modèle, un maître à enseigner.

Quelle méthode expliquer? Chaque livre d’auteurs prestigieux de ma vaste bibliothèque contient « le secret ». Comment faire bouger le corps pour un swing parfait. J’ai alors découvert Harvey Penick un maître à penser, un ancien caddy qui ne pouvait exister qu’en Amérique, le pays du possible.

Depuis je suis passionné de tout ce qui s’écrit à son sujet. Par exemple, un récent article paru dans un magazine gratuit français nous apprenons que « Little Red Book » (Le Petit Livre Rouge) écrit par Penick a été vendu à un million d’exemplaires. Manie réductive de nos cousins car il faut parler au pluriel : on n’est pas dans la « best-seller list » du New York Times pendant 55 semaines et on ne devient pas premier ou deuxième (1) du « all-time sports best sellers », sans avoir vendu au moins quelques millions (2) de copies.
J’apprécie beaucoup le commentaire d’un non golfeur sur Amazone (3) :
« Cote 5/5 : J’ai trouvé que le « Little Red Book » n’est pas seulement un livre de golf, mais aussi un livre de vie.

Je viens de terminer le livre d’Harvey Penick. Il m’a procuré tant de plaisir que je ressens le besoin de m’excuser pour avoir tardé à vous envoyer un commentaire positif pour votre page commentaires. On m’a demandé de lire le livre car c’était un bon exemple de marketing et d’idéaux de « business management ». Je ne joue même pas au golf ! Cependant j’ai pu mettre en pratique les paroles d’ Harvey Penick sur l’attitude et le « comment approcher la vie ». Non seulement il enseigne ce qu’il a appris sur le golf pendant sa longue et riche vie, mais il enseigne aussi une philosophie de vie, comment chacun doit vivre sa vie. Ses méthodes pour évaluer les actions de ses étudiants et partager avec eux ce qu’il a appris dans un effort pour améliorer leurs vies sont pour moi évidents. Dans son enseignement il se refuse à utiliser des impressions négatives. Au contraire, il accentue le positif. … »

Harvey Penick, a eu une profonde influence sur des champions comme Ben Crenshaw, Tom Kite et Cathy Whitworth pour n’en citer que quelques uns. Leurs histoires sont devenues légendes. Il y a deux semaines j’ai lu dans une lettre du « Links Players devotional » cette histoire : Charlie, le père de Ben Crenshaw prenait aussi des leçons avec Harvey Penick. Un jour Charlie téléphone tout émotionné à Harvey, « J’ai besoin d’aide. Je ne fais que des shanks. Puis- je venir te voir tout de suite ? » Harvey accepta de le rencontrer dix minutes plus tard au Austin Country Club. Charley commença par faire neuf shanks de suite. Harvey ne dit mot. Il essaya d’éviter le regard de son élève. A la fin, n’en pouvant plus, Charley complètement frustré s’exclama, « Et bien Harvey, que peux tu me dire pour m’aider ? S.t .p. j’ai besoin d’aide ! » Avec une grande compassion Harvey lui dit : « Charly je veux que tu rentres à la maison, que tu demande à ton épouse Pearly de te préparer un bon lunch et ensuite que tu fasses une longue sieste ».

Qui des pros modernes sait donner une telle leçon de golf qui résume en une phrase problème et solution ? Il y a une semaine ceux qui ont suivi le dernier tour du British Open ont vu les larmes et les sanglots incontrôlés de Tiger Woods. Quelle émotion, quel hommage à son père ! Cette scène m’a rappelé les larmes et les sanglots de Ben Crenshaw en 1995 sur le green du 18 d’Augusta en remportant le Masters.

Le 2 avril 1995, une semaine avant que le championnat ne commence, la foule s’était rassemblée sur la pelouse de l’Austin Country Club au Texas pour l’inauguration d’une statue en bronze représentant Harvey Penick et Tom Kite. Tom était venu pour faire le discours inaugural car Harvey était au lit avec une pneumonie. Quelques heures après la cérémonie, Harvey Penick s’éteignait à l’âge de 90 ans. La nouvelle de sa mort bouleversa complètement Ben Crenshaw. Quinze jours plus tôt Ben avait encore pris une leçon de Penick, une leçon de putting donnée sur le tapis de la chambre à coucher de Harvey. Ben jouait mal depuis des mois. L’avis de Harvey fut simple et profond : « Aie confiance en toi. Tu es Ben Crenshaw. Joue comme Ben. »

L’histoire est connue. Une semaine plus tard Ben Crenshaw gagna le Masters en devançant d’un coup Davis Love III. L’histoire raconte que quelque chose de mystérieux et de surnaturel était arrivé pendant tout le tournoi. Ben avait senti la présence d’Harvey qui le guidait tout le long du parcours. Au green du 18 après avoir rentré le putt de la victoire Ben s’effondra en larmes. Quel hommage à son pro !

Ces histoires font rêver les pros du monde entier, mais malgré tous nos efforts il n’y aura qu’un Harvey Penick. Comme enseignant c’était un génie. A ses élèves il ne disait jamais ce qu’ils faisaient mal : « Pourquoi veux tu savoir la mauvaise manière de faire ? Si nous nous concentrons uniquement sur la bonne nous allons couper notre temps d’apprentissage en deux ». Mais qui est prêt à se faire « soigner » sans diagnostic ?

Harvey était un maître en psychologie avant que les psychologues de golf n’apparaissent et il enseigna l’art du petit jeu avant tous ses confrères. Les coups de wedge légendaires deTom Kite ou le putting de rêve de Ben Crenshaw en sont le témoignage. Il disait souvent que le bon mot peut faire des merveilles. Pour son dernier cours de golf le mot qui a permis à Ben Crenshaw de gagner un Masters a été simple :
« Crois en toi. »

 
 
 
 
 
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